12 juillet 2010 : Autorisation des cultures OGM en Europe, tous les agriculteurs européens doivent avoir le choix

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Paris, le 12 juillet 2010

La Commission européenne doit présenter le 13 juillet aux ministres de l’Agriculture et de l’Environnement des différents pays de l’UE une proposition afin de débloquer la situation des OGM en Europe, en laissant notamment aux États membres la possibilité d’autoriser ou non la culture d’OGM sur leur territoire sans invoquer de raisons scientifiques sur la sécurité sanitaire ou environnementale des OGM.
 
Très favorables à toute proposition qui permettrait de faciliter les cultures d’OGM, les professionnels des semences et de la protection des plantes souhaitent néanmoins que le texte :
- favorise toute forme d’innovation en agriculture,
- laisse à tous les agriculteurs européens le choix de cultiver ou non des OGM, comme le prévoit d’ailleurs explicitement la loi française,
- permette la mise en place de règles de coexistence des cultures sur des bases proportionnées et réalistes, validées scientifiquement et gérées avec succès dans les pays européens qui utilisent les semences OGM,
- assure un traitement équitable des règles d’étiquetage, pour tous les produits (transformés ou non), transparentes et compréhensibles pour le consommateur.
 
Les professionnels des semences et de la protection des plantes espèrent que le texte ne va pas permettre l’instauration de règles de culture ou d’étiquetage « à la carte » selon les régions ou les pays. En effet, ces dérives entraîneraient des distorsions de concurrence à la fois entre
agriculteurs européens mais aussi vis-à-vis des agriculteurs non européens.
 
 
Au regard des différents défis que l’agriculture européenne va devoir relever à court terme, produire mieux et plus avec moins de ressources naturelles, l’Europe doit se doter de tous les outils qui vont lui permettre d’atteindre ce but. Les cultures OGM actuelles font partie de
ces différents outils. Elles ont été évaluées et jugées sans risque pour la santé et l’environnement au cas par cas par les autorités scientifiques compétentes en Europe. 
Elles ont démontré leur pertinence et leur efficacité dans de nombreux pays depuis presque 15 ans, elles doivent désormais pouvoir être accessibles à tous les agriculteurs qui le souhaitent.

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