Y a-t-il un risque de dissémination des cultures OGM vers des cultures biologiques ou conventionnelles ?

Le respect de bonnes pratiques par l’agriculteur (lorsqu’il sème, récolte et stocke) permet d’éviter une dissémination accidentelle d’OGM vers d’autres cultures. Ces bonnes pratiques agricoles sont : la gestion parcellaire et les mesures pour limiter la dissémination du pollen, la délimitation de zones tampon, la maîtrise des repousses, le suivi qualité pour éviter les mélanges… Le respect de ces pratiques permet ce que l’on appelle la « coexistence » entre cultures OGM, conventionnelles et « bios ».
Plus précisément, les scientifiques français et européens s’accordent sur les distances d’isolement entre champs. Pour le maïs, une distance de séparation de 20 à 25 mètres entre un champ OGM et un champ non-OGM, garantit que les récoltes des cultures non-OGM contiendront moins de 0,9 % d’OGM (en analyse ADN). Au-dessus de ce seuil défini par l’Union Européenne, la récolte doit être considérée comme OGM et l’étiquetage des produits récoltés et des ingrédients est déclenché afin d’informer le consommateur.