Le génie génétique permet d'augmenter, chez les espèces cultivées, la diversité génotypique (patrimoine génétique) et par conséquent phénotypique (ensemble des caractères résultant de l'interaction entre le patrimoine et le milieu).
De plus, les biotechnologies génèrent un accroissement du potentiel de production des cultures - tant en qualité qu'en quantité - et cela, sans augmenter les surfaces cultivées. Ainsi, ces améliorations contribuent-elles au maintien des espaces naturels.
En outre, par une meilleure identification des caractères, ces biotechnologies engendrent une valorisation des variétés traditionnelles ainsi que celle des collections de gènes, source des améliorations.
"Le "risque zéro" n'existe pas, mais aucune étude n'a conclu actuellement à une menace qui pèserait sur la biodiversité et l'environnement du fait des organismes transgéniques," affirme Ismail Serageldine, vice-président de la Banque pour le développement durable. Il soutient, de plus, que les risques éventuels seraient nettement moindres que ceux engendrés par la "révolution verte" qui a permis de nourrir des centaines de millions de personnes en Asie, et notamment en Inde.