à télécharger
Paris, le 24 août 2010
Aujourd’hui, Valérie Pécresse et Bruno Le Maire ont prévu de visiter la parcelle expérimentale de vigne OGM de l’Inra saccagée le 15 août dernier par des Faucheurs Volontaires.
Ce déplacement des deux ministres montre, outre leur soutien aux chercheurs victimes de cet acte de vandalisme, l’intérêt du gouvernement pour la recherche sur les biotechnologies végétales en France.
Mais cette visite officielle doit également entraîner l’application stricte de la loi ainsi que la poursuite avec la plus grande fermeté des auteurs de cette destruction. La loi sur les OGM de juin 2008 prévoit des sanctions en pareil cas, elles doivent être appliquées. C'est une condition préalable à toute reprise d’essais OGM en plein champ en France.
«La vitalité de la recherche d'un pays se mesure aux projets publics et privés, ainsi qu’à ses partenariats publics-privés. Nous demandons donc au gouvernement d'assurer la protection des travaux de recherche que constituent les expérimentations au champ », déclare Philippe Gracien porte-parole des professionnels des semences et de la protection des plantes.
« Rappelons que, depuis 10 ans, nos essais OGM en plein champ sont systématiquement détruits. Les sociétés semencières ont été peu à peu amenées à délocaliser la mise en culture de leurs programmes de recherche : une perte incalculable pour la recherche, pour le développement économique agricole mais aussi pour l’expertise scientifique française nécessaire aux évaluations des projets qui sont menées en France », conclut Philippe Gracien.
