Scientifiques

Sylvie Brunel, Géographe

« Les 800 millions de personnes qui souffrent de la faim, des ruraux pauvres, ont un besoin urgent de bonnes semences, d'une protection contre des ravageurs. Ces derniers se multiplient avec le changement climatique et la mondialisation. Il faut des aliments essentiels, comme il y a des médicaments essentiels. Les OGM font aussi l'objet d'une recherche publique et d'abandons de brevets ! » (L’Agriculteur Normand – 09/03/2017)


Gérard Kafadaroff, ingénieur agronome, fondateur de l'AFBV (Association française des biotechnologies végétales), auteur de « OGM : la peur française de l'innovation »

«  En octobre 2010, Carrefour lançait une grande opération marketing  "nourri sans OGM" sur 300 produits de sa marque issus de l'élevage. Opération saluée par José Bové, Greenpeace et WWF. Cette initiative se voulait rassurante pour les consommateurs. Mais combien de consommateurs savent-ils qu'aucun produit alimentaire issu d'animaux nourris avec des OGM (viande, lait, œufs) ne peut en contenir des traces (ADN ou protéines) ? » (La Tribune – 14/03/2017)


Philippe Mauguin, nouveau PDG de l’INRA, donne les nouvelles orientations de la recherche publique

La recherche doit proposer des solutions durables aux agriculteurs, et vise l’excellence domaines de techniques de recherche et la génétique de précision en général


« Intredire les OGM revient à pénaliser les pays en développement »

Les OGM peuvent apporter des solutions à l’agriculture des pays en développement et aux problèmes de malnutrition, selon Richard Roberts, prix Nobel de physiologie et médecine.

Richard Roberts est un biochimiste et biologiste moléculaire britannique. En 1993, il a reçu le prix Nobel de physiologie et médecine avec son collègue Phillip Allen Sharp. Il est à l’origine de la lettre des prix Nobel en faveur de l’agriculture de précision et des OGM.

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Marcel Kuntz, biologiste au Laboratoire de physiologie cellulaire et végétale (CNRS-CEA-INRA – Université de Grenoble) – La Croix – 23 mai 2016

« Les études faites à ce sujet, essentiellement dans les années 2000, montrent que le risque de transfert de gènes utilisés dans les OGM (notamment des gènes d’antibiorésistance) aux plantes sauvages ou aux bactéries du sol, via les racines par exemple, n’existe pratiquement pas. La création de plantes génétiquement modifiées (PGM) pour résister aux insectes nuisibles et aux herbicides n’a pas réduit la diversité des plantes ni des insectes. »


Georges Pelletier, Président de l’AFBV (L'Association française des biotechnologies végétales) – Loiret Agricole et Rural – 5 mai 2016

S'adressant aux pays réunis dans la Cop 21, a proposé « que sur l'enveloppe globale (de 100 Mrds promis par les pays développés à ceux en développement), 1 Mrd de dollars par an et pendant 10 ans soit consacré à des investissements de recherche pour rendre les plantes plus résilientes aux changements climatiques». «On peut accélérer l'innovation variétale si on n'interdit pas à la recherche d'utiliser toute la gamme des outils issus des biotechnologies», a-t-il ajouté.


Alain Deshayes, ancien directeur de recherche à l’INRA est co-auteur de la publication : « Nouvelles technologies : clé de notre avenir ou cause de notre perte ? »

« Certains estiment, a priori, qu’il faudrait (…) appliquer [aux plantes issues des nouvelles technologies] les mêmes réglementations que celles actuellement imposées aux plantes génétiquement modifiées issues de la transgénèse (dites OGM) et qui possèdent un gène ajouté volontairement dans leur génome. Or il faut insister, en plus, sur le fait que, depuis 1996, date de leur première mise en marché, la culture et la consommation de ces OGM n’ont engendré aucun des scénarios catastrophes pour la santé et l’environnement qui avaient été envisagés par certains. »


Le patron de l'Inra défend la génomique comme un outil d'adaptation au réchauffement (Agra Presse Hebdo du 22 juin 2015 N3502 P53)

Aux Etats-Unis, François Houllier a cité les ressources génétiques comme un moyen important pour s'adapter au changement climatique. Pour lui, la sélection génomique permettra de créer plus rapidement des variétés à partir de ces ressources, la technique des OGM pouvant être utilisée dans certains cas.


François Houllier, PDG de l’INRA, au SIA 2015

« Sur les OGM, la France doit avant tout faire preuve de compétence » ; « Que la société veuille des OGM ou non, on ne peut pas imaginer une recherche française qui reste muette sur les impacts environnementaux des organismes génétiquement modifiés. Ces impacts, il faut les évaluer.»


Dr Richard Odual, Président du consortium de biotechnologie de l'Université du Kenya à Nairoboi

La biotechnologie moderne est un des outils qui peut assurer la sécurité alimentaire au Kenya. Si l'embargo [sur le OGM] demeure, le pays n'atteindra pas un développement durable.”


Gérard Roucairol, Président de l’Académie des technologies – 3 mai 2014

« Nous avons besoin d'expérimenter les plantes en plein champ et là bien souvent, les essais sont détruits par les anti OGM. »


Les Académies de l'Agriculture, des Sciences et des Technologies – Mars 2014

"Les Académies demandent de restaurer la liberté de recherche sur les plantes génétiquement modifiées. […] Pour avancer dans ce débat, les académies demandent que les question scientifiques et agronomiques touchant aux PGM soient approfondies sur des bases objectives. Ceci implique de restaurer la liberté de mener des recherches et essais, y compris l'expérimentation en plein champ et sur le long terme, en application des réglementations existantes. "


Anne Glover, Conseillère scientifique de la commission européenne

À propos d'une à propos d’une étude de l'European Academies Science Advisory Council (EASAC), qui affirme que les conséquences néfastes des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur la santé humaine et animale ne sont pas prouvées : « ce rapport est digne de foi des académies scientifiques dans les États membres de l'UE. Les conclusions du rapport se fondent sur les preuves les plus fiables et je les soutiens de tout cœur. »


J-F Cliche, Blogueur scientifique canadien, dans un éditorial publié dans Nature Biotechnology, intitulé " D'où nous vient cette peur des OGM (et du reste)? - 10 septembre 2013

« D’un côté, (…) Il est pratiquement impossible, en science ou en philosophie, de prouver qu’une chose (ici, un danger) n’existe pas. (…) De l’autre côté, les groupes d’intérêts, souvent écologistes, ont la tâche infiniment plus facile. Ils n’ont aucune preuve à faire. Leur but est de marquer des points sur le plan politique, et il leur suffit pour cela de semer un petit doute dans l’esprit d’un nombre minimum de gens. Et dans un contexte médiatique où l’inculture scientifique profonde règne parmi la population et les journalistes (qui l’affichent parfois avec une certaine fierté), il n’est pas difficile de semer un doute à grande échelle »

www.forumphyto.fr


Bruno Parmentier, ancien directeur de l'ESA, Ecole Supérieur d'Agriculture d'Angers, et l'un des spécialistes de l'agriculture de demain  - 25 mai 2013

« Les OGM sont devenus une nécessité. L'année 2007 a été celle où le stock mondial de céréales a été le plus bas depuis la seconde guerre mondiale, on a réalisé qu'on n'avait plus de céréales en suffisance (…) nous avons une vision partielle des OGM, car nous sommes encore au balbutiement de cette technologie (…) Dans 20 ans, nous serons capables de faire pousser des plantes avec moins d'eau, faire pousser dans des milieux salés, ou encore d'augmenter la part de protéines et de vitamines ».


Bambang Purwantara, membre de la commission nationale de biosécurité des produits génétiquement modifiés de l'Indonésie - 20 mai 2013

« Nous sommes fiers d’annoncer que la première culture de base biotechnologique sera une canne à sucre tolérante à la sécheresse ».


Paul Christou, chercheur au centre Lleida-Agrotecnio en Espagne - 25 avril 2013

Publication des résultats de ses travaux dans la revue américaine Trends in Plant Science:« Sans les OGM, l'UE va devenir presque entièrement dépendante du reste du monde pour se nourrir. Lereste de la planète a adopté la technologie des OGM, très impopulaire en Europe, qui représente pourtant la seule façon de développer une agriculture durable. Nombre d'aspects de la Politique Agricole Commune, y compris ceux concernant les OGM, sont contradictoires et font obstacle aux objectifs même qu'elle a établis. L'UE a interdit à ses agriculteurs d'utiliser un grand nombre de pesticides et restreint aussi des méthodes de contrôle non-chimiques des insectes tout en autorisant l'importation d'aliments pourtant produits de la même manière. Avec une telle approche l'UE sape sa propre compétitivité dans le secteur agricole ».


Olivier Le Grall, directeur général délégué aux affaires scientifiques de l'Institut National de la recherche Agronomique (INRA) - 25 avril 2013

Il s’exprime sur la prolongation des recherches concernant des peupliers dont les lignines ont été modifiées: « Cette variété de peupliers génétiquement modifiée présenterait un intérêt théorique pour l’industrie papetière et pour la production de biocarburants de nouvelle génération. C’est pour ce dernier usage que nous avons demandé le renouvellement de cet essai. Je précise que ces recherches sont menées de telle façon qu’il n’y a pas de risque de dissémination dans l’environnement. Nos recherches avaient montré notamment que cette variété génétiquement modifiée de peupliers permettait de réaliser une économie de produits polluants en sortie de papeterie, une réduction de l’utilisation de produits chimiques par l’industrie et pendant la culture du peuplier et offrait en outre une meilleure qualité de papier ».


Pascal Simonet, chercheur à Centrale et membre du Haut Conseil des Biotechnologies - 20 mars 2013.

Invité du quatrième Café Ethique de l’Ecole Centrale Lyon, il s’est exprimé sur l’influence des OGM sur la santé : « Les Etats-Unis consomment des OGM depuis 20 ans et aucun constat épidémiologique alarmant n’a pu être formulé. Néanmoins, l’absence de séparation des filières compliquerait la tâche d’évaluation des risques sanitaires. Quant à la création d’OGM dangereux, les problèmes de toxicité sont toujours testés en premier, et dès qu’un OGM ne satisfait pas à ce test, il  est immédiatement sorti de la recherche ».


Marc Mortureux, directeur général de l'ANSES - 19 mars 2013.

En octobre 2012, l’ANSES et le Haut Conseil des Biotechonologies invalidaient les résultats de l’étude du Pr Séralini en demandant d’effectuer une nouvelle étude sur la toxicité des OGM sur le long terme. Marc Mortureux a déclaré que « la Comission Européenne a clairement décidé de mettre les moyens financiers pour réaliser au niveau européen un telle étude (…) Mener l’étude sans prendre le temps de discuter de façon très concrète avec l’ensemble des parties scientifiques et parties prenantes risque d’aboutir à ce que l’étude, quels que soient ses résultats soit contestée ».


Le Programme National Suisse de Recherche "Utilité et risques de la dissémination des PGM" (PNR 59) - 19 mars 2013.

Le Programme National de Recherche indique dans ses résultats que les PGM n’exposent pas l’être humain, l’environnement et les animaux à des risques supplémentaires. Cependant, le Parlement a prolongé le moratoire jusqu’en 2017 et le Conseil Fédéral a lancé une consultation pour faire coexister les deux modes de cultures.


Patrick Matthias, Président du Forum de Recherche Génétique de l'Académie Suisse des sciences naturelles - 2013.

« Le débat est gelé, les positions cimentées, il y a peu de dialogue. (…) Un grand travail de fond a été fait, avec pas forcément les conclusions que l’on attendait » et elles « ne sont pas reprises largement ». Il a notamment indiqué que « le moratoire n’est pas une bonne solution » car il a un effet « très négatif » de dangerosité sur cette technologie.


Ingo Potrykus, Professeur émérite en botanique, Institute of Plant Sciences, ETH Zurich - 2011.

Ingo Potrykus, de l'institut de botanique de Zurich, fait le point sur l'avancée du développement des OGM en Europe.

Ingo Potrykus, Professeur émérite en botanique, Institute of Plant Sciences, ETH Zurich from Sylvain Camus on Vimeo.


 

Hervé Guyomard, directeur scientifique Agriculture à l’Institut national de recherche agronomique (Inra), dans un article publié par La Croix, le 18 juillet 2012.

« la sélection via les organismes génétiquement modifiés (OGM) est une des solutions pour améliorer les performances des plantes cultivées, mais ce n’est pas la panacée. L’amélioration des performances passe aussi par une meilleure adaptation à l’environnement, aux terroirs, et une rationalisation des pratiques des agriculteurs, un volet difficile qu’on commence à peine à étudier.


M. François Houllier, président de l'Institut national de la recherche agronomique, s’est exprimé sur la question des OGM lors d’une audition devant le Sénat, le 17 juillet 2012.

« l'Institut se doit d'être compétent sur un tel sujet, mais aussi pertinent : il n'a pas à mener des expériences déjà réalisées par l'industrie. En revanche, il peut se pencher sur divers sujets comme les mauvaises herbes résistantes aux herbicides. Le coton OGM en Chine peut favoriser la biodiversité en évitant des pesticides. Il y a des pistes sérieuses de fixation bactérienne de l'azote pour les céréales. L'Institut devra être parcimonieux, parce que la société ne souhaite pas travailler sur ces sujets. Aussi devrons-nous êtres clairs et transparents, rendre compte de nos travaux. »


Eloi Saint Bris, doctorant en science politique et philosophie, vit, travaille et enseigne aux Etats-Unis.

« Face à ce grand écart d'interprétation, je m'avoue presque impuissant devant la classe. Comment répondre à la proposition des scientifiques qui parlent d'un riz enrichi en protéines qui pourrait fortement palier aux carences alimentaires des pays en développement ? Je me rappelle même avoir lu un interview du scientifique Joseph-Marie Bové -- l'ironie du sort veut qu'il soit le père de José Bové -- sur la possibilité de modifier l'ADN des bananes pour y ajouter une propriété de fortification du calcium. Ainsi on pourrait renforcer les os et les dents de toute une population pauvre sans nécessairement modifier son régime alimentaire. Les Américains, très techniques dans leur approche des choses, considèrent les OGM comme un réel progrès. »


A Metz Sylvie Brunel, géographe humaniste, a été invitée par la Chambre d'agriculture de la Moselle et y a exposé sa vision de l’utilisation des OGM, qu’elle veut encadrée et orientée dans le sens de l'intérêt général :

« Tout se défend aujourd'hui, les grandes cultures comme les circuits courts. L'urgence écologique ne vaut que si elle est mise au service de l'humanité et des plus pauvres. Mais il ne faut pas croire que l'agriculture de jardin peut nourrir la planète. »


Le 2 mai 2012 Christian VELOT en vue de sa conférence sur les OGM du 11 mai 2012 à Joncy a déclaré :

« Les OGM ont multiples domaines d’application, et donc multiples facettes. En recherche fondamentale ou en médecine, ils constituent des outils pour étudier la fonction des gènes ou produire des protéines d’intérêt pharmaceutique. Dans le premier cas, l’OGM est une éprouvette biologique, dans le second, c’est une usine à médicaments. »


Raquel Chan chercheuse àl'institut d'agrobiotechnologie de l'Université du Litoral (UNL), à isoler un gène résistant à la sécheresse– Argentine, avril 2012

"Pour les producteurs, augmenter leur productivité de 10% est déjà merveilleux et cette découverte permet d'obtenir bien davantage, parfois même le double"

"Plus l'environnement est dur et plus l'avantage de la plante transgénique est grande"


Association française des biotechnologies végétales (Afbv) - Février 2012

Yvette Dattée de l’Association française des biotechnologies végétales (Afbv), le 24 février 2012 à l’occasion du Salon de l’Agriculture : "Dans les années 80, et jusqu’en 2006, la France était en pointe en matière de recherche publique et privée dans les biotechnologies. Aujourd’hui, notre retard n’est pas irrattrapable, mais il est considérable".

L’association a récemment publié une lettre ouverte aux candidats. Elle s’inquiète de l’impossibilité d’effectuer des travaux en champs sur de nouvelles variétés d’OGM, et regrette un "isolement croissant de notre recherche et de nos industries, qui menace notre indépendance technologique, pénalise notre compétitivité et compromet notre influence".


Axel Khan, Président de l'université Paris Descartes - Interview sur France Inter le 21 décembre 2011

«  Cette méthode de création de nouvelles variétés mérite-t-elle d’être utilisée pour répondre aux défis qui se posent, y compris dans le cadre d’une coopération solidaire ? Le scientifique que je suis peut vous assurer que oui. Les défis sont d’une telle ampleur que je trouverais bien imprudent de faire l’impasse a priori sur une telle source d’innovation reposant sur l’amélioration des variétés par transfert de gènes. Maintenant, pour la sécurité, je me marre si vous le permettez. Par gentille provocation, car je les aime bien, je dis aux anti-OGM et aux Faucheurs volontaires :

Vous craignez deux choses, les effets nocifs des OGM et l’unilatéralisme de l’impérialisme américain ? Je ne suis pas loin de partager votre souci. Mais vu qu’il y a aujourd’hui des OGM cultivés sur 110 millions d’hectares, 7 % des terres cultivées, et vu que, depuis 10 ans, 300 millions d’Américains mangent des OGM matin, midi et soir,  ne vous inquiétez pas, ils vont sûrement tomber comme des mouches et le péril américain va disparaître. En réalité, sur le plan de la sécurité, il est peu d’innovations pour lesquelles on dispose d’une telle expérience, en l’occurrence des centaines de millions de personnes. Alors quand on nous dit qu’il faut regarder si l’on peut faire un essai sur trois hectares en France, c’est ridicule par rapport à la réalité du monde tel qu’il est. »


Axel Khan, Président de l'université Paris Descartes - Septembre 2011

Visionnez l'interview d'Axel Khan, président de l'université Paris Descartes, qui livre son point de vue sur le débat actuel sur les OGM dans la société.


Axel Kahn, Président de l'Université Paris Descartes from Sylvain Camus on Vimeo.


Catherine Feuillet, directrice de recherche à l'INRA - Septembre 2011

Catherine Feuillet, directrice de recherche à l'INRA sur la génomique du blé livre son témoignage sur ses recherches sur la génomique du blé à l'INRA


 

Catherine Feuillet, directrice de recherche à l'INRA sur la génomique du Blé


Philippe Joudrier, Ancien directeur de recherche à l'INRA - Septembre 2011

Découvrez les propos de Philippe Joudrier, ancien directeur de recherche à l'INRA, Président du comité d'expert spécialisé biotechnologies de l'AFSSA de 2006 à 2009 au sujet des craintes courantes du grand public à l'égard des OGM.


Philippe Joudrier, Ancien directeur de recherche à l'INRA, Président du comité d'expert spécialisé biotech. de l'AFSSA de 2 from Sylvain Camus on Vimeo.


Louis-Marie Houdebine, expert auprès de l'ANSES, de l'EFSA, de la FAO et de l'OCDE - Septembre 2011

Dans une première vidéo, Louis-Marie Houdebine, directeur de recherche honoraire à l'INRA spécialisé sur les animaux transgéniques à but médical et pharmaceutique, expert auprès de m'ANSES, de l'EFSA, de la FAO et de l'OCDE, nous confie son analyse prospective quant au développement des OGM en France et dans le Monde.


Louis-Marie Houdebine, expert auprès de l'ANSES, de l'EFSA, de la FAO et de l'OCDE from Sylvain Camus on Vimeo.

Dans une seconde vidéo, celui-ci explique l'état actuel de la recherche sur les animaux génétiquement modifiés.


Louis-Marie Houdebine, expert auprès de l'ANSES, de l'EFSA, de la FAO et de l'OCDE from Sylvain Camus on Vimeo.


Michel Caboche, chercheur émérite à l'INRA - Septembre 2011

Michel Caboche, chercher émérite à l'INRA, Académie des Sciences, fait le point sur les principaux obstacles au développement des OGM en France.


Michel Caboche, chercheur émerite à l'INRA, Académie des Sciences from Sylvain Camus on Vimeo.


Gérard Pascal, Ancien directeur scientifique en charge de la nutrition et de la sécurité des aliments à l'INRA - Septembre 2011

A l'occasion du colloque international  sur le futur des biotechnologies végétales, organisé par l'AFBV, Gérard Pascal, Ancien directeur scientifique en charge de la nutrition et de la sécurité des aliments à l'INRA, Ex-membre de la commission de génie biomoléculaire de 1986 à 2007, Académie d'Agriculture de France, décrypte les moyens de tester la sécurité toxicologique des OGM.


Gérard Pascal, Académie d'Agriculture de France from Sylvain Camus on Vimeo.


Jonathan Gressel, professeur au Weizmann Institute of Science en Israël – Septembre 2011

« La meilleure manière d’émanciper les femmes dans les pays en développement est de les sortir de la logique du mariage et de les faire rentrer dans la vie active grâce notamment à l’école et au commerce. La valeur ajoutée des OGM est qu’ils rendent les agricultrices moins dépendantes des autres »


Francisco Aragão, chercheur à l'Embrapa, entreprise brésilienne de recherche agronomique – Septembre 2011

A l’occasion du vote de la commercialisation du haricot transgénique au Brésil qui aura lieu en septembre 2011, il indique que la validation du haricot transgénique peut réduire de façon significative l’indice de perte des récoltes : 

« Le virus de la mosaïque dorée sévit partout où le haricot est planté au Brésil et les pertes annuelles représentent une quantité qui pourrait alimenter entre 9 et 18 millions de personnes ».


Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) - Mars 2011

Marc Fellous, président de l'AFBV, a reçu le site ogm.org pour évoquer 20 ans de recherche sur les biotechnologies végétales. Quel est votre regard sur les 20 dernières années de recherche sur les biotechnologies végétales ? Où en sont les recherches sur les biotechnologies végétales en France et dans le monde ?

Marc Fellous, président de l'association française des biotechnologies végétales (AFBV) from Sylvain Camus on Vimeo.

Dans une seconde interview, Marc Fellous revient sur les fondamentaux des biotechnologies végétales. Quelles est l'utilisation des biotechnologies en recherche fondamentale ? Quelles sont les applications concrètes des biotechnologies végétales ?

Marc Fellous, président de l'association française des biotechnologies végétales (AFBV) 2 from Sylvain Camus on Vimeo.


Institut National de Recherche Agronomique (INRA) - Janvier 2011

Marion Guillou - Présidente Directrice Générale

Face à la caméra du site ogm.org, Marion Guillou, Présidente Directrice Générale de l'INRA, évoque l'avenir de la recherche sur les biotechnologies végétales en France.

Marion Guillou - INRA 2 from Sylvain Camus on Vimeo.

Dans une nouvelle vidéo, Marion Guillou, PDG de l'INRA aborde les axes de recherche prioritaires de l'INRA sur les biotechnologies végétales.

Marion Guillou, INRA 3 from Sylvain Camus on Vimeo.


Gérald Bonner, professeur de sociologie à l'université de Strasburg et spécialiste des croyances collectives

« Si, sur mille analyses sur les ondes magnétiques ou les OGM, une seule expérimentation met en avant leur dangerosité, les médias vont la pointer, faisant croire qu’il y a polémique scientifique alors qu’il n’y en a pas » (19 mai 2011)


ISV  Institut des Sciences du Vivant - Mai 2011

 Jean-PIerre Decor, directeur général

« Les sols sont en péril, les ressources pour l'irrigation sont limitées, les engrais et les protections phytosanitaires ont des effets de plus en plus néfastes. On est arrivé aux limites du système, après la conquête des terres puis la chimie verte. La génétique est l'étape suivante, qui permettra un contrôle précis et localisé des cultures pour produire plus en préservant la ressource. »


Institut National de Recherche Agronomique (INRA) - Mai 2011

François Houillier, directeur scientifique délégué

« Nous devons acquérir des compétences sur les cultures transgéniques pour être prêts si on nous le demande dans quelques années. [...] Notre devoir en tant que recherche publique est de développer des connaissances, améliorer les technologies, fournir de l'expertise scientifique et technique, et [...] explorer d'autres voies ».

François Tardieu, Directeur de Recherche INRA

« Le but n'est pas d'identifier des plantes miracles, ni des OGM capables de pousser dans le Sahara, mais d'améliorer le rendement des cultures d'environ 10 à 20 % dans des conditions de sécheress ».


Dr Mamadou Gueye, chercheur sénégalais en microbiologie

« Le combat de demain pour les OGM c’est de bien informer de la façon la plus transparente et la plus large possible les producteurs et les consommateurs » (Dakar, le 5 mai 2011)


Axel Kahn-Président de l’université Paris Decartes

"Les défis sont d’une telle ampleur que je trouverais bien imprudent de faire l’impasse a priori sur une telle source d’innovation reposant sur l’amélioration des variétés par transfert de gènes"


Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN).

Gilles-Éric Seralini, Président du conseil scientifique

"Je ne suis pas contre les OGM en général. En milieu confiné, ils représentent une avancée majeure de la recherche pour comprendre le rôle et la fonction des gènes".