21 juin 2011 : G20 agricole : Oui à une agriculture innovante au Nord comme au Sud !

A la veille du G20 agricole, les professionnels des semences et de la protection des plantes rappellent l’importance de la recherche et de l’innovation en agriculture. Ils soulignent la nécessité de disposer d’une agriculture française et mondiale performantes où les biotechnologies végétales ont aussi un rôle à jouer.


Le G20 a mis l’agriculture au cœur de son agenda. Au-delà de l’incontournable question de la volatilité des prix des denrées agricoles, produire plus et augmenter la productivité agricole sont devenus des nécessités cruciales face aux défis alimentaire et climatique à moyen et court terme.


Le constat est sans appel. Il faut apporter des réponses immédiates concernant les pertes agricoles constatées avant ou après les récoltes et il s’avère nécessaire de produire plus pour répondre à la demande future de 9 milliards d’habitants. Ajouté au changement climatique, cela impose le développement de la recherche et de l’innovation à court et long terme. Enfin, les experts mondiaux s’accordent sur le besoin de recherche d’investissements en agriculture et de réels partenariats publics-privés.


Ces défis, que l’agriculture mondiale doit impérativement relever, impliquent de mettre en œuvre tous les outils actuellement à la disposition des agriculteurs. Les biotechnologies végétales font partie des solutions. Elles apportent, depuis plus de dix ans déjà, des réponses adaptées aux problématiques d’au moins 15 millions d’agriculteurs du monde et vont s’avérer très utiles face aux enjeux de demain.


A titre d’exemple, certaines plantes issues des biotechnologies végétales permettent déjà de limiter les pertes agricoles. Ainsi un accroissement des rendements1, estimé entre 4 et 10% en Europe, est obtenu par les cultures résistantes aux insectes ; c’est le cas du maïs Bt2 (maïs résistant aux insectes) qui permet également d’améliorer la qualité nutritionnelle des récoltes, en réduisant de près de 75% les teneurs en mycotoxines (toxines émises par des champignons parasites).


Comme l’explique Philippe Gracien, porte-parole d’Initiatives Biotechnologies Végétales : « Les biotechnologies végétales sont à l’origine de nombreux outils en perpétuelle évolution qui rendent le travail de sélection des variétés plus efficace et plus précis. Il faut bien comprendre qu’une meilleure connaissance du vivant, notamment via la génétique, permet déjà, et sera une des conditions indispensables, à une meilleure valorisation des approches agronomiques ».« La recherche et l’innovation exigent à la fois un cadre réglementaire stable et clair et des efforts d’investissement ; les industriels participent déjà à des plateformes de recherche publique-privée en partenariat, notamment pour les Pays du Sud, mais celles-ci doivent pouvoir se développer davantage.
Il n’existe pas de solution miracle pour mettre en adéquation les défis à relever pour l’agriculture et la demande alimentaire croissante. Toutefois, il est clair que la sécurité alimentaire passera par une agriculture mondiale – et française - performante: si l’innovation disparait des pays industrialisés, comment les pays en développement pourraient-ils ne pas subir les conséquences négatives ? Il faut réagir vite et surtout ne pas écarter des outils de progrès qui ont déjà fait leurs preuves et donner le choix aux agriculteurs de cultiver en utilisant ou pas les biotechnologies végétales »
, conclut P. Gracien.


1 The Production and Price Impact of Biotech Corn, Canola, and Soybean Crops :
http://www.agbioforum.org/v13n1/v13n1a03-brookes.pdf, Impact of GM crops on biodiversity https://www.landesbioscience.com/journals/gmcrops/article/15086/, Maïs OGM en plein champ : des résultats probants : http://www.europabio.org/GBE_media/LettreOGM_Flash.BD.pdf
2 http://www.agronomyjournal.org/index.php?option=com_toc&url=/articles/agro/abs/2010/04/contents/contents.html


Contact presse : Valérie Carlon - 06 12 21 08 30 – valerie.carlon@wanadoo.fr


Initiatives Biotechnologies Végétales, IBV, fédère l’interprofession semencière et les organisations professionnelles impliquées dans le développement de semences performantes et innovantes pour apporter des solutions durables aux agriculteurs.
Son objectif est de promouvoir le développement et l’utilisation des biotechnologies : des semences aux produits qui en sont issus.
Les membres fondateurs sont :
Le Groupement national Interprofessionnel des Semences et plants (GNIS). Il contrôle la qualité des semences pour les utilisateurs dans le cadre d'une mission de service public. D'autre part, il participe au dynamisme de la filière semences et plants de la recherche à la distribution par son activité interprofessionnelle.
L'Union Française des Semenciers (UFS), syndicat professionnel des entreprises semencières. L'UFS réunit 135 entreprises actives dans la recherche, la production et la commercialisation de semences pour l'agriculture, les jardins et le paysage.
L’Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP). Elle regroupe les entreprises qui recherchent, développent et commercialisent des produits phytosanitaires et des outils de protection des cultures, dont les biotechnologies.
IBV est à l’initiative d’un espace d’information et d’échanges via son site ogm.org.

Commentaires

Its really very interesting

Its really very interesting post. I love these type of posts.Thanx a lot for sharing this post here.I was in the search of this post. =-=