Avec les OGM, n'y a-t-il pas de nouveaux risques d'allergies alimentaires ?

Il n'y a pas davantage de risques avec un produit issu d’une plante génétiquement modifiée qu'avec tout autre produit - comme les fruits ou légumes exotiques - nouvellement introduits sur le marché.

Certaines personnes sont allergiques à des aliments courants (arachide, crevette, lait, œuf, poisson,...). Une banque de données mondiale a été mise en place afin de répertorier les protéines responsables de ces allergies ainsi que les gènes qui les produisent (Protein Allergen Database : PAD, issue du National Center for Food Safety and Rechnology).

Cette banque permet aux entreprises de comparer et d’avoir le degré d’homologie entre la séquence de leur transgène et la séquence de ces gènes. S’il y a une homologie entre ces séquences, le sélectionneur ne retiendra pas ce transgène pour le transférer à une plante.

L’AFSSA, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, établissement public de l'État placé sous la tutelle des ministères de la Santé, de l'Agriculture et de la Consommation, est chargée de la veille sanitaire et de la surveillance des produits destinés à l'homme.

Dans le cas d’une demande d’autorisation de mise sur le marché d’une plante transgénique, l’AFSSA est saisie par la Direction générale de l’alimentation. Toutes les plantes génétiquement modifiées sont donc soumises à l’analyse d’un comité d’experts spécialisé "biotechnologies" et par l’AFSSA pendant la demande d’autorisation de mise sur le marché.