Les pays en voie de développement bénéficient-ils des applications du génie génétique ?

Certains pays en voie de développement sont déjà engagés dans l'application de ces nouvelles techniques, comme le Centre de la pomme de terre au Pérou ou le Centre du riz aux Philippines.

Le génie génétique constitue une des réponses possibles à l'accroissement démographique et à la raréfaction des terres agricoles. En effet, il permettra de créer des variétés nécessitant moins de traitements chimiques ou résistantes à la sécheresse, ou encore enrichies en éléments nutritifs qui font défaut à certaines populations, etc.

C'est le cas du riz enrichi en bêta-carotène. Ce dernier étant utilisé par notre organisme pour fabriquer de la vitamine A. Ce nouveau riz s'avère particulièrement intéressant pour des millions de personnes qui présentent, comme en Asie, des carences en vitamine A.

Autre cas, celui du manioc. Il constitue l'alimentation de base de 500 millions de personnes dans le monde mais il présente un problème essentiel : il pourrit très rapidement après la récolte, produisant alors une substance qui dégage du cyanure. Des recherches sont actuellement en cours pour ralentir la putréfaction des variétés de manioc et les rendre résistantes aux parasites par transfert de gènes.