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Selon les données publiées le 7 février par L’ISAAA (International Service  for the Acquisition of Agri-biotech  Applications), l’augmentation des surfaces OGM a été de 8% entre 2010 et 2011. Elles représentent désormais 160 millions d’hectares, cultivées pas 16,7 millions d’agriculteurs dans 29 pays. Le taux de croissance se révèle plus fort dans les 19 pays du Sud (11%- contre 5% dans les 10 pays industrialisés). Si les Etats Unis restent en tête des producteurs d’OGM, le Brésil est désormais  le « moteur » du développement des OGM avec une augmentation de 20% des surfaces en un an et devient un leader de la recherche publique et privée. Avec l’Argentine, la Chine et l’Afrique du Sud, ces quatre pays émergeants représentent 40% de la population mondiale. Ils connaissent de fortes mutations agricoles avec une demande de produits carnés en hausse. Pour accéder à toutes les données ISAAA (résumé, diapositives, video…) aller sur  www.isaaa.org Pour les données européennes, voir les...

Une compilation de 12 études toxicologiques de longue durée (plus de 90 jours) et 12 études sur plusieurs générations d’animaux différents montre qu’aucun problème sanitaire lié à la consommation sur le long terme de plantes OGM n’a été détecté. Elles confirment également ce que disent les toxicologues depuis de nombreuses années, à savoir que dans les cas où des études de toxicité complémentaires sont jugées nécessaires, allonger les tests au-delà de 90 jours n’apporte aucune information supplémentaire. Cette compilation répond à certains chercheurs qui réclamaient des études systématiques à plus de 90 jours.

En pleine polémique sur l’étiquetage ou non du miel contenant du pollen potentiellement OGM, une équipe de chercheurs allemands vient de publier une étude confirmant que les larves des abeilles n’étaient pas affectées par le maïs Bt ou plus précisément par les différentes protéines Cry caractérisant cette modification génétique. Ces résultats viennent confirmer toutes les études déjà parues sur l’abeille adulte et sur les larves : une compilation parue en 2008 montrait déjà que les différents essais menés en laboratoires sur des larves ou des adultes (avec des protéines pures ou du pollen de plantes Bt), à des doses toujours plus importantes qu’au champ (dix fois ou plus), ne révélait aucun impact significatif sur les abeilles. Concernant la santé humaine, l’agence européenne de sécurité sanitaire (EFSA) a confirmé le 11 novembre 2011 que le pollen issu de maïs OGM ne présentait pas plus de risque que celui de maïs non OGM. Ce ne sont donc pas uniquement des raisons sanitaires qui...

En décembre 2011, l’USDA a autorisé la culture de maïs tolérants à la sécheresse qui vont être mis en démonstration dans les plaines de l’ouest américain dès 2012. Ce maïs OGM a été conçu pour atténuer les risques de perte de rendement du à une période de manque d’eau lors du cycle végétatif. Ce nouveau trait doit compenser des déficits dans les zones de stress hydrique annuel. Par ailleurs, un autre trait a fait lui aussi l’objet d’une autorisation d’essai et de production de semences par l’USDA : il s’agit d’un soja au profil en acide gras modifié lui conférant les mêmes propriétés que l’huile de colza ou d’olive. Ces deux nouveaux traits, proches de la commercialisation, montrent les progrès de la recherche en biotechnologies végétales et ouvrent de nouvelles perspectives en termes de finalité.

En application d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, le Conseil d’État annule les arrêtés du ministre de l’agriculture et de la pêche suspendant la cession et l’utilisation des semences de maïs OGM MON 810 et interdisant la mise en culture de ces variétés de semences en février 2008. Le Conseil d’État relève que le ministre de l’agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement. Le gouvernement indique qu’il déposera  une nouvelle clause de sauvegarde avant la date des semis. Beaucoup d’opinions se sont exprimées, dont celles des maïsiculteurs.

Initiatives Biotechnologies Végétales vous propose de retrouver beaucoup de données sur les OGM: les cultures, les importations, les réglementations, les défis et les controverses… Des témoignages d’agriculteurs de tous les continents viennent illustrer ce large panorama proposé dans un format de poche !

Comment augmenter la production de manière durable, comment améliorer la distribution et l’accès à des produits alimentaires sains et de qualité ? 16 exemples d’utilisation des biotechnologies pour répondre aux défis de la sécurité alimentaire sont développés dans une brochure IBV.

AMAIZING, lancé officiellement en novembre,  conjugue des approches génotypiques et phénotypiques sur le maïs mettant en œuvre des techniques d’analyses haut débit afin d’identifier les facteurs impliqués dans les caractères d’intérêt agronomique tels que le rendement, la qualité et la tolérance aux stress abiotiques. Ce projet s’inscrit dans le projet Investissements d’Avenir et réunit l’expertise  scientifique et technique de 24 partenaires publics et privés : 13 laboratoires de recherche, 2 instituts techniques, 7 coopératives et sociétés semencières et 2 sociétés de biotechnologies. L’ensemble du projet représente un investissement total de 27,5 millions d’euros sur 8 ans.

Au Brésil, les cultures de soja biotechnologique vont augmenter de 21 millions d’hectares lors de la prochaine saison (été 2011-2012 dans l’hémisphère Sud) et représenteront 83% des surfaces (plus 13% en un an). Une hausse importante de 63% des surfaces de coton OGM est également attendue pour la prochaine saison. Le coton OGM représentera 39% des surfaces de coton.

Une équipe de l’Inra a caractérisé un gène qui module le prélèvement du nitrate du sol par les racines en indiquant au transporteur  une « satiété » vis-à-vis de l’azote. Cette découverte ouvre des pistes de recherche pour améliorer l’utilisation des engrais, notamment en permettant une accumulation d’azote  supplémentaire, que la plante pourrait remobiliser  plus tard dans son cycle végétatif.